Le 30 avril au palais des sports de lyon se déroulait pour la première fois en france le tournoi A1 World Combat Cup. Deux partenaires de renommées internationales étaient à la base de l'évenement, Tarik Solak, promoteur, créateur du A1 WCC, et Kader Marouf, champion du monde de boxe thaï, lyonnais d'origine, ancien sociétaire de l'académie fidésienne de boxes.

Le tournoi A1 se déroulait pour la première fois sous l'égide de la fédération française de kick boxing, en présence de Richard Gury, sélectionneur de l'équipe de france, superviseur officiel des combats, et d'une délégation d'officiels et d'arbitres.

Parmis les boxeurs alignés pour l'occasion quelques grands noms. Morad Sari, sept fois champion du monde de boxe thaï, vainqueur au lumpini. Pete Spratt, triple vainqueur de l'ultimate fighting, champion du monde de la discipline. Joseph YAUCAT GUENDI, triple champion d'europe et quintuple champion du monde de kick boxing, champion du monde de full contact. Fouad Ezbiri, quadruple champion de france et champion d'europe de kick boxing, champion du monde de free fight. C'est ce dernier, lyonnais d'origine marocaine, qui l'a emporté après un parcours flamboyant mais aussi difficile.

Flamboyant tout d'abord pour son 1/4 de finale, opposé à Pete Spratt le lyonnais dominait les débats. Plus rapide, plus vif que son adversaire, Ezbiri l'emportait rapidement par arrêt sur blessure à la reprise du troisième round.

Tarik Solak - Fouad Ezbiri - kader Marouf

En 1/2 finale Fouad Ezbiri, 25ans, réalisait un rêve, rencontrer l'idole de toute une génération de boxeurs, Morad Sari. Le combat était difficile, heurté, à la vitesse d'Ezbiri Sari répondait par des high kick puissants. La décision des juges, longue à venir, récompensait finalement la fougue et le panache du lyonnais face à l'assise sereine de Sari jugé moins actif.

En finale, face à Joseph YAUCAT GUENDI, tombeur au premier round, difficilement, d'un autre lyonnais, Sylvain Ginon, Ezbiri faisait une démonstration de grande classe. Surprenant de fraîcheur, le lyonnais dominait les débats et parvenait à neutraliser le redoutable punch de Guendi. Le sud africain, moins frais physiquement se montrait incapable de contrer la vitesse d'Ezbiri et ne pouvait que subir tout au long du combat. La décision des juges était unanime et sans appel, Ezbiri remportait le tournoi du A1.

C'est la consécration pour Fouad Ezbiri qui signe là un coup d'éclat et une entrée fracassante sur la scène médiatique dont on sait combien elle est difficile d'accès. Ezbiri est ainsi récompensé de son travail, de sa ténacité, et de son sérieux, que ce soit sous l'égide de son entraîneur de toujours, Richard Gury, ou pendant la préparation au A1, coatché fraternellement par un autre ancien du club, le multi-champion d'europe Patrick Baroli, précieux par son mental, son expérience, sa qualité technique, et ses conseils..

		L'entrée "show-time" de Fouad Ezbiri
La finale, Joseph Yaucat Guendi - Fouad Ezbiri		Le palais des sports de lyon illuminé